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Camille en Equateur
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Camille en Equateur
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11 août 2005

vacances ou travail en Equateur????

VOICI LE DESCRIPTIF DE MA MISSION :

Je pars avec IDEAL une association francaise qui envoie des volontaires dans des ongs partenaires en Equateur.
Le volontaire s’intègre dans une équipe locale pour appuyer le projet en gestion. Le travail du volontaire est alors un accompagnement de groupes locaux sur un projet de production, de transformation ou de commercialisation d’un bien. L’objectif final est l’appropriation de techniques de gestion par les organisations locales bénéficiaires des projets.

Les missions peuvent s’organiser autour de 3 initiatives de développement :
-Micro entreprise :
étude de faisabilité
suivi de gestion (production, personnel, comptabilité, ventes) et formations
appui à commercialisation

-Micro crédits et caisses d’épargne solidaire :
étude de dossier
formation (comptabilité) et animation des groupes
suivi du processus (définition d’outils, collecte des fonds)

-Initiatives agricoles et d’élevage :
formation en gestion (planification des tâches, organisation)
étude de rentabilité et d’impact
appui à la commercialisation

L'ONG LOCALE POUR LAQUELLE JE PARS A EL EMPALME:
La Fundación María Luisa Gomez de la Torre (FMLGT)

Dotée d’une personnalité juridique propre, la fondation est une Organisation Non Gouvernementale à buts non lucratifs, dont le directoire est constitué des présidents des principales unions provinciales paysannes.
      
Présentation des différentes “ áreas de trabajo ” de la Fondation.
        Cette fondation fut nommée ainsi en hommage à María Luisa Gómez de la Torre, une des premières institutrices à lutter pour l’alphabétisation des indigènes et en particulier des femmes (et accessoirement une des grand-tantes de l’actuel directeur Fernando Buendía). Actuellement, la fondation tente de couvrir la diversité des organisations paysannes : indigènes et métis, de la Costa et de la Sierra. Pour ce faire, elle a des antennes dans plusieurs régions (6 actuellement) et développe des programmes au sein de 4 départements ou áreas (aires) :
      
a) Aire de santé – Area de salud
C’est une des aires les plus anciennes de la fondation, quoique actuellement une des plus réduites (manque de financement). S’attaquant au grave problème de la santé dans le monde rural (peu ou pas de couverture médicale, mauvaise qualité et coût de l’attention, problème de couverture sociale), elle développe des projets sur les axes suivants :
-Formation d’infirmièr(e)s et mise en place de pharmacies avec attention en premiers soins dans les villages.
-Construction et mise en service d’infrastructures hospitalières (hôpital, clinique) dans les villes moyennes.
-Recherche et conservation du savoir (formation) en médecine traditionnelle par les plantes.
-Réflexion quant au problème de la couverture sociale en zone rurale (phase initiale).

b) Aire de Développement Local – Area de desarrollo local
Une des aires les plus récentes (2 ans d’ancienneté), elle travaille surtout sur la phase initiale à tout projet : le diagnostic, que ce soit pour des projets de la Fondation ou pour d’autres ONG et organisations. Ses diagnostics portent sur des projets classiques de développement, mais aussi sur des processus de renforcement des capacités des organisations locales.

c) Aire de formation – Area de formación
L’aire d’éducation a mis en place un Collège Paysan à distance reconnu par le ministère de l’éducation. Ce collège offre des formations plus adaptées aux besoins et aux réalités du monde rural : pédagogie spécifique, bacs en santé communautaire/gestion locale/agriculture organique, modalité à distance, coûts très bas.
      
d) Aire de production – Area de producción
(C'est au sein de l'aire de production que s'intègrent les volontaires français d'IDEAL, l’équipe permanente étant composée d’ingénieurs agronomes, de médecins vétérinaires et d’économistes.)
Le problème de la marginalisation et de la pauvreté des petits producteurs paysans découle directement du modèle de développement économique assumé par l’Etat depuis quelques années. Celui-ci est centré sur la grande exploitation agricole tournée vers l’exportation, alors même que les petites productions paysannes garantissent la sécurité alimentaire du pays et l'emploi des populations rurales. Ces petits producteurs paysans sont donc marginalisés en ce qui concerne l’accès au crédit, à l’assistance technique, aux nouvelles technologies, aux infrastructures de commercialisation.

Les programmes de l’aire pour tenter de renforcer la stabilité des économies paysannes locales sont :                

-Programme national de micro-crédit solidaire et renforcement de l’épargne (caisses d’épargne locales).
-Appui à la création d’entreprises communautaires (transformation de produits, coopératives d’achat ou de vente)
-Formation, assistance technique et facilitation de l’accès à de nouvelles technologies
-Appui aux processus de transition vers l’agriculture organique, appui en commercialisation)

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